Il y a longtemps que je n’ai pas écrit ici, parce que j’écris ailleurs. Trop de lignes, overdose de signes. Des centaines de milliers. Un lot consacré au cancer, le deuxième à des tueurs, le troisième à un roman, le dernier à une pièce de théâtre très joyeuse. Un lot… Quel vilain mot pour figurer toutes ces pages qui m’ont épuisée, parfois lassée, souvent effrayée tant elles restaient à moitié blanches pendant des heures ! Elles me fatiguent encore puisque, à la louche, il en reste huit cents à noircir. Seules celles consacrées au cancer sont parties chez l’imprimeur ; j’ignore si elles seront un jour en librairie car Marisol Touraine, ministre de la Santé, a brutalement limogé l’oncologue qui les avait commandées. Peu m’importe, pour deux raisons :
1 – Si ce projet est jeté à la poubelle, je trouverai un moyen pour que les cancéreux et leur entourage le lisent :…