Au détour d’un passage au palais, je ressentais le besoin d’aller m’imprégner de cette essence qui enflamme ce désir d’avocature enfouit dans mes entrailles : un procès. Brûlait en moi l’envie de retrouver la motivation à travers la vision de ces hommes et femmes en robes noires plaidant avec force et conviction dans ces Cours où se jouent un morceau de vie, un morceau de brutalité ; où se reconstituent d’un côté et de l’autre de la barre des faits : des gestes, des paroles, pour en faire jaillir une vérité judiciaire ou tout du moins en dessiner une esquisse.